Luttez contre le harcèlement

Les élèves élus du Conseil de Vie Collégienne ( C.V.C ) s’emparent de ce fléau.

Comment reconnaître le harcèlement ?

C’est le caractère répétitif qui définit le harcèlement. Donc il commence quand les agressions ont lieu régulièrement. On parle aussi de harcèlement quand un rapport de domination s’installe : le harceleur prend le pouvoir sur le harcelé, qui se retrouve peu à peu isolé et ne peut plus se défendre. De plus le harceleur veut nuire à sa victime, il a la volonté de lui faire du mal, même s’il prétend qu’il l’embête pour rire !

Lutter contre le harcèlement quand j’en suis témoin !

J’ai peur de jouer le/la super héros/ïne !

Bien sûr, c’est tout à fait logique d’avoir peur de se démarquer du groupe. Il faut bien avouer que revêtir une cape de super héros/héroïne n’est pas sans risques. Et puis, parfois, le costume est bien trop grand pour soi. Mais agir, ce n’est pas forcément s’interposer entre le harceleur et sa victime. C’est même plutôt déconseillé, car le risque de représailles existe. Mais tu peux agir autrement, en aidant la victime.

Comment alors ?

Ne pas laissez votre camarade seul(e) !

Par exemple, tu peux aller voir, ton/ta camarade (même si tu ne l’aimes pas) à l’abri des regards de son/ses harceleur(s) en dehors du collège. En le/la réconfortant, tu vas déjà lui permettre de reprendre un peu de force et de confiance. Ensemble, vous pouvez réfléchir à des répliques pour clouer le bec de son/ses harceleur(s), ou encore trouver un adulte de confiance à qui parler, pour briser le silence.

Et si la victime me demande de ne rien dire ?

Parler sans son accord, c’est risquer de perdre sa confiance. Mais ne pas parler alors qu’il/elle est en danger, c’est ne pas lui porter secours. C’est une situation très difficile, que tu ne peux pas garder pour toi. Tu peux bien sûr essayer de convaincre ton/ta camarade, lui dire que ce qu’elle/il vit n’est pas normal et qu’il faut que ça cesse. Si elle/il ne veut pas en parler aux adultes du collège (CPE, prof, infirmière scolaire…), peut-être sera-t-il/elle d’accord pour que tu demandes conseil à un autre adulte de confiance extérieur, comme ta grande sœur, un cousin, tes parents ou même appeler le 3020 ?

Il est important que ton/ta camarade ne se sente pas trahie !

N’agis pas sans lui dire. Fais attention à ne pas lui promettre de ne rien dire, car si la situation s’aggrave, tu seras dans L’OBLIGATION d’en parler. Et tu ne seras pas un(e) rapporteur/euse ! Rapporter, c’est dénoncer en espérant gagner quelque chose en retour. Ici, rien de tel ! Tu fais simplement ton devoir : tu portes assistance à une personne en danger. L’essentiel est de bien choisir un adulte qui respectera ta parole !

Au secours, je crois que c’est moi qui suis harcelé(e) !

« Et tes tennis, tu les as trouvées dans une poubelle ? », « Tiens, voilà la calculette ! », « Tu comptes te laver un jour ou comment ça se passe ? », voici les phrases que tu entends en permanence ainsi que des bousculades qui te valent de gros bleus sur le corps.

Tu ne penses plus qu’à ça.

Le matin, tu as la boule au ventre.

Si seulement tu pouvais être invisible.

En classe, tes notes dégringolent. Mais comment te concentrer sur ton travail ? Tu n’arrêtes pas de te demander ce qu’ils/elles vont inventer la prochaine fois. Tu ne veux même plus aller au collège.

Brise le silence !

Plus tu imagines ce qui peut arriver, plus tu as peur ! Et plus tu es paralysé(e). Ton/tes harceleurs peut/vent se dire : « Je peux continuer je n’ai rien à craindre ».

En parlant à quelqu’un en qui tu as confiance (grand-frère, parents, surveillants…), tu vas casser cette spirale infernale.

Tu auras moins peur.

Tu seras plus fort(e).

Savoir demander de l’aide, c’est courageux !

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